Page 93 - Un bout de crayon - Francis Leclerc
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En 1947, René Batifouyé et son épouse viennent voir Francis et Marie-
Madeleine. Leur première visite sera pour la chapelle de Mirbel,
dont Francis lui a tant parlé en captivité. René en a fait un poème qui
raconte son enfance heureuse. Sur ce cliché M. et Mme Batifouyé,
devant la chapelle et dans le landau l’auteur de ce récit en format
réduit.
Chapelle de Mirbel
Quétiéville, les Grands Ormes Lisieux, la basilique
Pourquoi ce pèlerinage à Mirbel ? Certes, être là ensemble marque
la fin du cauchemar. Mais en plus ils viennent terminer le poème. En
1941, quand il évoque devant René la cloche de l’édifice, Francis
ne se souvient pas de l’année de baptême de cette cloche ; c’est son
ancêtre, M. Dubos, maire de la commune à l’époque, qui lui a donné
son nom. René écrit donc provisoirement :
« en l’an mil huit cent... et tel » ; il manque deux chiffres : ce jour
de 1947, Francis et René montent voir la cloche et lisent gravé dans
le bronze :
« Je suis nommée Saint-Pierre Ortaire
Par M. Dubos, maire et les habitants de Mirbel en 1822 ».
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